Les collaboratrices et collaborateurs de notre organisation partenaire dans la bande de Gaza sont eux-mêmes touchés par la situation précaire – et s’engagent pourtant, avec une détermination inébranlable, pour les personnes dans le besoin.
Les collaboratrices et collaborateurs de notre organisation partenaire dans la bande de Gaza sont eux-mêmes touchés par la situation précaire – et s’engagent pourtant, avec une détermination inébranlable, pour les personnes dans le besoin.

Gaza: vivre et travailler sous haute tension

Cinq collaboratrices et collaborateurs de notre organisation partenaire témoignent

La situation dans la bande de Gaza reste fragile et l’avenir incertain. Malgré quelques signes d’espoir, les 2,1 millions personnes qui y vivent font face à une insécurité permanente. Tout manque à Gaza: abris sûrs, nourriture, eau, soins médicaux.

Les collaboratrices et collaborateurs de nos organisations partenaires locales sont eux aussi affectés par la précarité de la situation humanitaire. Pourtant, ils se mobilisent chaque jour pour les personnes en détresse. Ils sont donc les mieux placés pour décrire précisément la situation sur place. C’est pourquoi nous leur donnons aujourd’hui la parole.

  • «Cette guerre ne ressemble à aucune autre: tout est détruit, partout. Les gens sont épuisés. Les journées sont vouées à la recherche de nourriture, d’eau et d’abri, les nuits sont emplies de peur et d’angoisse de ce qui va encore arriver.»
    Ahmed Dahalan, responsable du projet des hébergements d’urgence
  • «Chaque litre d’eau, chaque latrine, chaque morceau de savon ne pourrait pas parvenir ici sans le soutien de nombreuses personnes et organisations. Ces ressources de première nécessité ont contribué à sauver des vies. Je me souviens d’une famille qui a dû se débrouiller des jours entiers sans eau propre. La grand-mère est venue me dire: „Nous ne possédons rien. Aujourd’hui, vous nous avez sauvé la vie." Ce moment m’est resté.»
    Abdel Mohsen, collaborateur du projet eau et hygiène
«Ce que j’ai accompli? J’ai survécu.»
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  • «La détresse est immense et la souffrance humaine inimaginable. Le soutien psychosocial n’est pas un luxe, mais une nécessité absolue pour favoriser la résilience des habitants, préserver leur dignité et garantir qu’ils pourront redonner un sens à leur vie.»
    Angie Kaneva, chargée du programme d’aide à Gaza
  • «Ce que j’ai accompli? J’ai survécu. J’ai survécu à une vie que je n’ai pas choisie et j’ai malgré tout accompli mon devoir. Et maintenant, j’aimerais que ça s’arrête sans que j’aie à perdre un membre de ma famille, une partie de mon corps ou une part de mon humanité. Mon objectif est simplement de protéger les personnes en détresse et de garder l'espoir d'un avenir qui ne se résume pas à survivre.»
    Collaboratrice de projet à Gaza-Ville
«Les journées sont vouées à la recherche de nourriture, d’eau et d’abri, les nuits sont emplies de peur et d’angoisse de ce qui va encore arriver.»
  • «Les défis sont immenses et vont le rester. Mais ces deux dernières années, nous avons prouvé que nous sommes flexibles: même quand les circonstances changent sans cesse, nous pouvons adapter notre aide, réagir rapidement et nous occuper d’abord des personnes qui en ont le plus urgemment besoin.»
    Abdel Mohsen, collaborateur du projet eau et hygiène

Les témoignages qui nous parviennent de la bande de Gaza montrent à quel point la détresse et l’espoir peuvent parfois être proches. Et ils confirment que notre aide atteint son objectif et a un impact.

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Photo de couverture: Les collaboratrices et collaborateurs de notre organisation partenaire dans la bande de Gaza sont eux-mêmes touchés par la situation précaire – et s’engagent pourtant, avec une détermination inébranlable, pour les personnes dans le besoin. © Mohammad al-Hout