Le condizioni di vita nella Striscia di Gaza sono estremamente precarie.
Le condizioni di vita nella Striscia di Gaza sono estremamente precarie.

Gaza: petites lueurs d’espoir en des temps très sombres

Gaza

La majeure partie de la bande de Gaza est réduite en cendres. À ce jour, des dizaines de milliers d’hommes, de femmes et d’enfants ont péri. La faim, les traumatismes de guerre et les blessures physiques et psychologiques se lisent sur le visage des survivants. Caritas Suisse et ses partenaires sont aux côtés de la population en pleine souffrance.

Au moment de la publication de cet article, un accord de paix aura-t-il été signé entre Israël et le Hamas ou la guerre aura-t-elle continué à s’intensifier? Y aura-t-il enfin plus de camions autorisés à entrer dans la bande de Gaza ou y aura-t-il encore moins d’aide qui traversera la frontière?

Les réponses d’aujourd’hui peuvent être dépassées demain. Mais la souffrance de la population ne se dissipera pas de sitôt. Ceux qui survivent aux conflits, aux déplacements forcés et à la faim sont marqués à vie.

Les collaborateurs de Caritas doivent eux aussi fuir

Depuis près de deux ans, l’armée israélienne répond avec acharnement à l’attaque brutale du Hamas contre la population civile israélienne le 7 octobre 2023. La majeure partie des habitations, des hôpitaux, des routes et des réseaux d’électricité ont été détruits. Les conditions d’hygiène sont désastreuses, il n’y a quasiment pas d’eau potable, d’essence et de nourriture. Presque toutes les familles ont perdu des proches ou des amis.

Les collaborateurs des organisations partenaires de Caritas Suisse ne sont pas épargnés. Au moins 20 d’entre eux vivent sous tente avec leur famille parce que leur maison a été bombardée. Certains ont déjà dû chercher neuf fois un nouveau lieu de vie, parce que leur propre logement est en ruines ou parce qu’un énième ordre d’évacuation a été lancé.

Les réponses d’aujourd’hui peuvent être dépassées demain – mais la souffrance de la population ne se dissipera pas de sitôt.

En juillet, Caritas Jérusalem a également reçu un ordre d’évacuation immédiate dans la ville de Gaza. Le motif: attaques prévues par l’armée israélienne dans la région. Le quartier autour de l’église de la Sainte Famille et de l’école chrétienne, jusqu’alors largement sécurisé et où des centaines de personnes avaient trouvé refuge, s’est soudainement transformé en zone à évacuer. Mais où les gens pouvaient-ils fuir? Ils sont donc restés – et les conséquences ont été fatales. Le 17 juillet, des tirs de roquettes contre l’église ont fait trois morts et de nombreux blessés. Cette attaque contre une institution religieuse est contraire au droit international humanitaire.

Les conditions changent constamment

Caritas et ses organisations partenaires adaptent régulièrement leur aide. Actuellement, les petites sommes d’argent liquide sont le moyen le plus utile. Car les habitants peuvent ainsi acheter ce dont ils ont le plus besoin – du moins, ce qu’il est encore possible de trouver. La plupart utilisent cet argent pour les transports, le loyer ou les moyens de communication. Lorsque le réseau téléphonique fonctionne, le téléphone portable est souvent le seul moyen de rester en contact avec les proches, dispersés suite aux déplacements de population. Ce ne sont que de petites lueurs d’espoir en des temps très sombres.

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Photo de couverture: Caritas Jérusalem gère dix centres de santé dans la bande de Gaza. © Caritas Jerusalem