La Suisse compte environ 1,7 million d’enfants, dont en 2018, 103 000 sont touchés par la pauvreté. En d’autres termes : dans chaque classe de Suisse, il y a en moyenne un enfant issu d’une famille pauvre. Et plus de trois qui risquent de sombrer dans la pauvreté.
La pauvreté influence fortement le parcours de vie des enfants concernés. Quand on est pauvre, on doit se contenter de mauvais appartements au bord de routes à grand trafic. Du coup, les enfants bougent moins. Par ailleurs, les parents de condition modeste ne peuvent souvent pas offrir à leurs enfants des activités de loisir, des hobbies ou un sport dans un club, ce qui conduit à l’exclusion et à l’isolement. Tout cela n’est pas sans conséquence : ceux qui ont connu la pauvreté dans leurs jeunes années la connaissent souvent aussi à l’âge adulte.
La Confédération et les cantons se renvoient sans cesse la responsabilité de la lutte contre la pauvreté des enfants. En Suisse, il n’y a pas de politique ciblée de lutte contre la pauvreté. Caritas demande que les prestations de soutien en faveur des familles soient introduites dans toute la Suisse, afin que tous les enfants jouissent des mêmes droits.