Le 28 juillet, seize apprentis de deuxième et troisième années d’apprentissage chez Georg Fischer sont partis pour La Paz, à l’occasion de la semaine des projets de développement qui marquait aussi le 100e anniversaire de la formation professionnelle chez Georg Fischer.
C’est Caritas Suisse qui a organisé le programme en Bolivie, en collaboration avec ses organisations partenaires sur place, Caritas Corocoro et ENDA El Alto. Richard Haep, directeur de Caritas Suisse en Bolivie, a accompagné le groupe toute la semaine, ce qui a permis aux apprentis, non seulement d’échanger avec la population locale, mais aussi de discuter en profondeur, avec une personne connaissant bien la question, du rôle et du travail de Caritas Suisse.
Approvisionnement en eau sur les hauts plateaux, et aide aux jeunes filles qui vivent dans la rue
La première partie du voyage s’est déroulée dans plusieurs villages des hauts plateaux andins où Caritas Suisse et Caritas Corocoro, avec le soutien de la fondation Clean-Water de Georg Fischer, travaillent à améliorer l’approvisionnement en eau potable des habitants. Après un accueil très chaleureux, les apprentis ont visité les installations d’eau nouvellement construites et ont appris en parlant avec les villageois comment leur vie a changé depuis l’amélioration de l’approvisionnement en eau.
Ensuite, le groupe s’est rendu à El Alto, un quartier périphérique de La Paz. Là, 23 % des mineurs sont victimes de violence sexuelle, et Caritas Suisse collabore avec l’organisation ENDA pour venir en aide aux jeunes filles vivant dans la rue ou dans leur famille qui sont victimes de violences. Le groupe a beaucoup appris sur la vie extrêmement difficile des habitants d’El Alto, et l’aide de Caritas. Et ils se sont impliqués : avec les jeunes de Bolivie, les apprentis ont passé un jour et demi à décorer de peintures murales la cour des centres de thérapie.
Le voyage a donné aux stagiaires l’occasion d’échanger avec des jeunes vivant des conditions de vie complètement différentes et d’apporter quelque chose de significatif. Cela a été un succès, comme le montrent les commentaires qu’ils en ont faits à leur retour. Jasmina von Arx, par exemple, apprentie en technologie plastique, l’a formulé ainsi : « La visite à ENDA m’a ouvert les yeux sur la façon dont les choses se passent et sur la dureté de la vie des filles. Malgré les circonstances, elles étaient joyeuses et riaient. J’ai trouvé cela très impressionnant. Je suis heureuse que nous ayons pu bien communiquer avec elles, malgré la barrière de la langue. »