200 maisons résistantes aux séismes pour les habitants de Sulawesi en Indonésie

Le 28 septembre 2018, une série de tremblements de terre ont ravagé l’île indonésienne de Sulawesi, provoquant un tsunami, et jetant à la rue plus de 170,000 personnes dont les maisons ont été détruites. Seize mois après cette catastrophe, une grande partie des familles touchées vivent encore dans des abris provisoires, ou même sous tente. Le gouvernement n’a pas eu les moyens de maîtriser seul les effets de la catastrophe. Il a prié des organisations d’entraide de soutenir la reconstruction des habitations.

Caritas Suisse travaille en coordination avec son partenaire sur place, Bumi Tangguh, et bénéficie de l’aide de la Chaîne du Bonheur pour prendre en main la reconstruction de trois villages isolés. Un projet lancé début 2020 vient en aide à 200 familles qui pourront reconstruire des maisons aux normes antisismiques, équipées en outre d’installations sanitaires fonctionnelles. Caritas poursuit avec ce nouveau projet une aide qui a commencé en 2018 et n’a jamais cessé jusqu’à ce jour, pour les victimes du tremblement de terre et du tsunami dans le district rural de Sigi (centre de Sulawesi). Quelque 800 personnes auront un logement d’ici juin 2021.

La reconstruction, mais pas seulement

Les propriétaires des maisons gèrent eux-mêmes le processus de reconstruction. Ils acquièrent les matériaux et engagent les artisans. Ainsi, non seulement ils reconstruisent leur maison, mais ils acquièrent également des connaissances précieuses qui pourront leur servir sur le marché du travail. On utilise une méthode de construction largement répandue en Indonésie, peu coûteuse et avec des matériaux de construction locaux. Nous proposons parallèlement des cours de formation où les familles peuvent en apprendre davantage sur les techniques de construction, la gestion de la construction et l’administration financière. Durant tout le processus de construction, les ingénieures et ingénieurs de Bumi Tangguh accompagnent et épaulent les personnes, et garantissent ainsi la qualité de la construction.

De plus, les représentants locaux du gouvernement et les ouvriers apprennent à construire selon les normes antisismiques. Ils pourront utiliser les méthodes apprises lors de nouveaux projets et construire un logement sûr à un nombre croissant de personnes vivant dans des régions à risque du pays.