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Dans le contexte de la situation actuelle des réfugiés, un nombre croissant d’acteurs politiques exigent que la Suisse lie sa coopération au développement avec les intérêts de sa politique migratoire. Divers parlementaires souhaiteraient ainsi faire dépendre la coopération au développement d’une volonté de collaboration des pays partenaires de la Suisse en matière d’asile. Et la demande d’orienter les programmes par pays vers les « défis géopolitiques actuels » a été récemment formulée. L’idée d’établir un lien entre la politique d’asile et l’aide au développement est fondée sur une compréhension erronée de la coopération au développement. L’engagement de la politique de développement vise à lutter contre la pauvreté et à encourager un développement durable. La coopération au développement ne peut donc pas dépendre des intérêts de la politique migratoire. Les réels défis de la politique migratoire se situent dans des pays comme la Somalie, la Syrie, l’Afghanistan et l’Irak. On ne peut poser des conditions relevant de la politique d’asile à la coopération au développement. Au lieu d’instrumentaliser la coopération au développement, il vaudrait mieux s’engager de manière plus résolue dans l’intérêt d’un développement pacifique, équitable et durable. En plus de fournir une généreuse aide humanitaire à des régions en crise, la Suisse peut s’attaquer aux causes structurelles de l’exil en mettant en place des mesures à long terme, efficaces en termes de développement et de droits de l’homme, et elle peut ouvrir des perspectives. Elle doit de surcroît s’engager pour la création de couloirs de migration sûrs et légaux, et mettre l’accent sur les droits humains des réfugiés et des migrants.
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